La rencontre Charleroi - Standard de la 17ème journée de la Pro League avait été arrêtée, le 4 décembre, par l'arbitre Serge Gumienny à la 68ème minute (le score était de 1-3 pour le Standard) en raison du comportement des supporters des deux clubs.
Le Sporting de Charleroi a tenu parole et a décidé de ne pas aller en appel de la décision prise par la Chambre Extraordinaire de la Commission des litiges de l'Union belge (URBSFA). Me Jean-Philippe Mayence, l'avocat du club, a confirmé cette décision ce jeudi après-midi.
Pour cette raison, aucun point n'a été attribué. En outre, le Sporting de Charleroi a écopé d'un match à domicile à huis clos. Comme il n'a pas d'antécédent en la matière, il bénéficie d'un sursis jusqu'au 12 décembre 2017. Les Zèbres doivent aussi acquitter une amende de 5000 euros, le maximum prévu par les règlements fédéraux.
"Charleroi a toujours dit qu'il n'entamerait pas de bataille juridique. Nous n'allons donc pas faire appel. C'est un signal très fort au club et aux supporters. Avec cette sanction, il est clair que les choses doivent changer", estime Me Mayence. "Bien que le match à bureaux fermés soit avec sursis, je trouve qu'il s'agit d'une sanction forte pour un club qui n'avait encore jamais été responsable auparavant de l'arrêt d'un match. Qu'aucun des clubs ne reçoive de point me satisfait. C'est ce que prévoit le règlement."
A l'inverse de Charleroi, le Standard ira en appel devant devant la Cour Belge d'Arbitrage pour le Sport (CBAS). "C'est ce que je craignais. Charleroi sera contre sa volonté impliqué dans cette bataille juridique" a conclu Me Mayence.