Le Standard de Liège n'a pas tardé à réagir suite aux sanctions infligées ce jeudi en début d'après-midi par la Chambre Extraordinaire de la Commission des Litiges de football rémunéré de l'URBSFA.
Elle a décidé qu'aucun point ne serait attribué à l'issue de la rencontre Charleroi - Standard arrêtée à la 68ème minute par l'arbitre Serge Gumienny en raison du comportement des supporters des deux clubs. Le Standard menait 1-3.
Le Standard devra en outre jouer un match à huis clos. Le sursis qui concernait un autre match à huis clos (infligé le 2 mars) a lui été levé. Ce seront donc deux matches à bureaux fermés que devra observer le club de Sclessin. Grégory Ernes, avocat du Standard, a immédiatement annoncé la volonté des Rouches de se pourvoir en appel après l'annonce de la décision des instances fédérales.
"Le Standard n'accepte pas cette sanction. Le club va employer tous les moyens juridiques pour combattre cette décision. En première instance nous allons nous rendre devant la Cour Belge d'Arbitrage pour le Sport (CBAS). Si nécessaire nous irons devant le tribunal civil. Il est quand même étrange que 24 heures après la comparution il y ait déjà une décision. Cela pose des questions sur la correction juridique."
Pierre Locht, directeur juridique du Standard, n'est pas non plus d'accord avec la sanction. "C'est injuste et sans précédent qu'un club soit puni de manière sportive pour le comportement de ses supporters. Ce n'est pas la première fois qu'un match est arrêté en Belgique. C'est la première fois que pour cette raison des points soient retirés", a-t-il déclaré.