En attendant le verdict sur le résultat le 20 décembre, le Standard ne veut absolument pas se voir infliger un score de forfait et donc ne récolter aucun point.
Me Grégory Ernès a assuré la défense du Standard. "Les supporters du Standard sont responsables de l’interruption temporaire de la rencontre, ceux de Charleroi de son interruption définitive", a rappelé Me Ernès, invoquant l’article 1917 du règlement fédéral. Celui-ci stipule que lorsque l’arbitre arrête définitivement le match, celui-ci est perdu par forfait par le club à la base des incidents. "Sinon, un club qui a provoqué une interruption temporaire et dont l’équipe mène au score doit prier pour que les supporters adverses ne fassent pas de même", a insisté
Sudpresse…
La Meuse rappelle que pour la défense du Standard, il existe une deuxième façon d’interpréter le règlement: "La Pro League a sanctionné les deux clubs d’une amende de 25.000 euros pour une interruption temporaire. Le règlement n’a tout simplement pas prévu le cas de figure où les incidents sont causés par les supporters des deux clubs. C’est un vide total aussi par rapport à l’issue du match. Il faut donc trouver une solution et s’en remettre à la législation de l’UEFA. Sur ce plan-là, les instructions sont très claires: en cas d’interruption définitive du match, on rejoue le nombre de minutes dont le match a été imputé", a conclu Me Ernes.