Le parquet de l'Union belge fera connaître mardi ses propositions de sanction à l'encontre de Charleroi et du Standard suite à l'arrêt définitif de leur rencontre dimanche lors de la 17e journée du championnat de Belgique en raison du comportement de leurs supporters.
Le parquet se basera sur les rapports transmis d'une part par l'arbitre de la rencontre, Serge Gumienny et d'autre part par le Match Delegate de l'Union belge, personne mise en place récemment par la fédération pour rapporter de façon précise les incidents qui se produisent lors des matches.
Le procureur fédéral Marc Rubens n'a pas voulu le confirmer déjà, mais il y a fort à parier que le parquet demandera l'exécution de la sanction d'un match à huis clos qui pend au nez du Standard sur base de la décision infligée en mars dernier au Standard suite aux incidents qui avaient émaillé un autre Charleroi - Standard en octobre 2015. Le Standard avait été condamné à un match à huis clos (qu'il a presté contre Saint-Trond lors du premier match de championnat) et d'un match à huis clos avec sursis jusqu'en mars 2017.
Ce sera ensuite à la Chambre extraordinaire de la Commission des Litiges de l'Union belge à trancher.
La Pro League a annoncé ce lundi que les deux clubs recevront une amende de 50.000 euros sur base de son règlement interne.
Par ailleurs, Charleroi et le Standard doivent déjà comparaître devant l'Union belge mardi pour deux autres dossiers. La Commission des litiges doit en effet rendre sa décision concernant Saint-Trond - Charleroi du 29 octobre, durant lequel les supporters carolos avaient allumé des fumigènes en tribune (Charleroi avait déjà affirmé qu'il allait payer l'amende de 25.000 euros infligée par la Pro League pour ce dossier), et Ostende - Standard du lendemain, où Silvio Proto avait été la cible de projectiles devant la tribune occupée par les Rouches.