Obradovic s'est jeté dans les bras de Frutos, pas dans ceux de Weiler

Anderlecht s'est imposé 1-3 à Courtrai, où personne n'était allé gagner cette saison. Une victoire importante acquise alors que le Sporting a joué à dix pendant une demi-heure et qui lui permet de revenir à trois points du leader. De là à dire que tout va désormais très bien au Sporting et que les joueurs sont à nouveau sur la même longueur d'ondes que leur entraîneur, il y a un pas. Lorsqu'il a marqué, Ivan Obradovic est allé se jeter dans les bras de Nicolas Frutos et ses équipiers l'ont suivi. "J'ai couru vers Nico parce que, avant le match, il m'avait dit que Kaminski ne fermait pas bien son angle", dit Obradovic. "Et aussi parce que, pendant ma rééducation, il a organisé beaucoup d'entraînements individuels pour moi. Je lui en sais gré." Weiler a aussi crié "Ivan!" et Tielemans, qui était sur le banc, a rappelé à tout le monde qu'il fallait aller aussi saluer le coach. Obradovic lui a alors fait un high five. "Je n'ai vraiment rien contre le coach", dit-il. "C'est vrai que j'ai dû attendre longtemps avant qu'il m'aligne mais nous en avons discuté et je ne suis pas rancunier. Je respecte tout le monde et c'est pourquoi j'ai tapé dans sa main." Cette semaine, Obradovic amènera des pizzas à l'entraînement. "C'est la tradition: celui qui inscrit son premier but pour Anderlecht doit amener des pizzas. Mes équipiers ne manqueront pas de me le rappeler.