Marc Degryse et Philippe Albert, aujourd'hui consultants, ont accordé un long entretien aux journalistes de
Sport/Foot Magazine. Ils ont notamment parlé d'Anderlecht et des méthodes du nouveau coach, le Suisse René Weiler.
"Un entraîneur doit changer le vestiaire, et ça c’était nécessaire, mais ne peut pas changer l’histoire de ce club, sa tradition, les médias qui l’entourent", débutait Marc Degryse. "Il est arrivé dans un club sans connaître son ADN. C’est le plus grand club de Belgique, il est toujours épié à la loupe et il a du mal avec ça. Et je remarque que si tu perds face à Westerlo, à Waasland Beveren, c’est que la mentalité n’a pas vraiment changé. Mais quand tu attaques ton groupe comme il l’a fait, c’est dangereux."
"Mais tu ne peux quand même pas jouer à Anderlecht avec onze marathoniens", poursuit Philippe Albert. "Pour moi, le talent est là. Mais le rôle d’un coach, c’est de sortir un max de ses joueurs. Il n’y est pas arrivé suffisamment. En contrepartie, quand t’es chouchouté depuis des années, même en équipe d’âge, il faut du temps pour changer. Je trouve qu’Anderlecht devrait lui foutre la paix."