Depuis le 7 mars, plus aucun match officiel n’a été joué en Belgique et les finances des clubs, pas déjà au beau fixe, ont pris un nouveau coup. Le Standard a ainsi mis ses joueurs au chômage technique et il a fallu un mois pour qu'un accord sur la baisse des salaires intervienne.
"Du jour au lendemain, il n’y a plus eu aucune activité sportive ni extra-sportive à Sclessin" a rappelé Alexandre Grosjean, directeur général du Standard, à Trends Tendances. "C’est malheureusement tombé au plus mauvais moment car les playoffs sont les matches les plus rentables de la saison. Pour l’instant, nous évaluons la perte de revenus pour notre club entre 3 et 5 millions d’euros depuis le début de cette crise."
"En fait, les deux secteurs qui ont été les plus impactés en Belgique sont l’horeca et l’événementiel. Or, le football intègre justement ces deux dimensions et même si nous sommes dans l’entertainment pur, les clubs professionnels ont dû continuer à payer leurs joueurs, contrairement aux théâtres qui n’ont pas rémunéré leurs artistes durant cette période. L’impact est donc énorme."
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