Daniel Renders quitte Anderlecht après y avoir occupé plusieurs postes. Adjoint du T1, il a côtoyé plusieurs stars comme Mbark Boussoufa ou Romelu Lukaku. Mais en tant que coach des U16, il a eu Vincent Kompany sous ses ordres.
"À 14 ans, Vincent était déjà une vedette et était traité comme tel par la direction. Pas question d’y toucher! Lorsque j’ai repris les U16, Philippe Collin, l'ex-président des jeunes et secrétaire général, m’a directement appelé dans son bureau pour me dire de prendre bien soin de ce jeune gars, surclassé de deux catégories et probable future icône du club. Avec deux ans de moins mais aussi deux têtes de plus que tous les autres, Kompany transpirait déjà la classe", a raconté Renders à La Meuse.
"Mais il arrivait parfois en retard. Comme ce jour où nous affrontions Bruges. J’avais osé le mettre sur le banc et, jusqu’à ce que je le fasse monter à vingt minutes du terme, Collin ne cessa de me mettre la pression via Werner Deraeve. Depuis le milieu de terrain où il voulait toujours jouer, Vincent fit basculer le match (2-1) alors que nous étions menés à la mi-temps. Dès le lundi, j’étais recadré: -On a gagné mais ne t’avise plus de remettre Kompany sur le banc", m'a prévenu Collin.
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