Un an après avoir échappé à la relégation pour corruption, Waasland Beveren descend sportivement cette fois. Mais là encore, son président se montre mauvais perdant.
"C'est une gifle en pleine figure, nous avons été sacrifisés", dit-il dans Het Laastste Nieuws. "Je pensais que les autres présidents étaient corrects mais quand on nous traîte d'arrogance, je suis choqué. C'est un coup sous la ceinture. Je ne ne leur souhaite pas de vivre cela."
"Il est clair qu'il y a des clubs plus puissants que Waasland-Beveren. La première gifle, c'était la licence de Mouscron. Même la fédération est convaincue que son dossier n'est pas bon et maintenant, on lui donne la licence et une prime de 500.000 euros de solidarité alors que nous essayons de respecter les règles. C'est très difficile à accepter."
"Si on avait arrêté le championnat deux semaines plus tôt, c'était le Cercle qui descendait mais nuos l'aurions soutenu. Un club ne peut pas supporter seul les conséquences d'une situation de force majeure. Mais il y a eu des pressions. On a promis de l'argent aux clubs pour soritr de la crise à condition qu'ils acceptent cette décision. Tout était parfaitement orchestré. C'est du chantage. Quelques heures avant la réunion, j'ai compris qu'il n'y aurait pas de solidarité."
"Un club qui respecte les règles a été sacrifié au profit d'autres qui... (il s'arrête). Maintenant, nous allons voir ce que nous allons faire. Nous allons tout faire pour survivre mais on nous pousse vers la faillite. J'espère que nous pourrons prendre notre revanche sur le terrain. Le tribunal? On verra mais on nous a pris nos droits. Nous sommes impuissants, ce ne sera pas évident à combattre mais nous devons défendre ce club."