Le gouvernement néerlandais a sifflé la fin du championnat et pour Luc Nilis aussi, dont le contrat au VVV Venlo (13e) expire, il est déjà temps de se tourner vers la saison prochaine.
Pourquoi pas à Anderlecht, d'ailleurs, suggère Sporza.
A Venlo, l'ancien diable rouge (56 sélections, 10 buts) et brillant attaquant d'Anderlecht (224 matches, 127 buts) et du PSV Eindhoven (164 matches, 110 buts) était entraîneur-adjoint, et entraînait les attaquants du club du limbourg néerlandais.
Un rôle dans lequel il a largement fait ses preuves aux Pays-Bas ces six dernières années.
En particulier au PSV, où il a fait partie du staff de Philippe Cocu pendant trois ans, puis à Venlo, où il est monté en grade.
"Au PSV j'ai appris à Memphis Depay, Jurgen Locadia et surtout Steven Bergwijn qui m'a encore récemment remercié dans un sms, de marquer", dit-il. "Le VVV, c'est super-sympa", mais petit. "L'adaptation n'est pas facile, quand on a soi même connu les sommets en tant que joueur. Notamment parce qu'il semble tellement curieux de ne pas avoir l'obligation de gagner tous les matches. Mais c'est sûr que j'ai énormément appris là-bas. A moi de continuer d'avancer maintenant, et sans masque (clin d'oeil ironique au déconfinement)."
Où cela ?
Dans un grand club, Nilis ne s'en cache donc pas.
Anderlecht, par exemple?
"Oui, bien sûr. Cela me fait mal au ventre de voir qu'il n'y aura pas d'Europe, même pas via un barrage, pour le Sporting. Le potentiel offensif est pourtant énorme, avec des gars comme Colassin, Doku, Dimata ou Amuzu. S'ils perfectionnent leur technique de frappe, et prêtent davantage attention aux détails, Anderlecht retrouvera bien vite le sommet.."
"Donc oui", conclut Nilis, "si Vincent (Kompany, ndlr) me téléphone, je vais certainement tout de suite décrocher...", conclut l'un des plus grands joueurs de la saga mauve...
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