Confiné en Autriche, Peter Zulj a accordé une interview au journal autrichien OÖ. Il y explique notamment les raisons pour lesquelles il a eu du mal à s'adapter en Belgique. Morceaux choisis.
Le championnat s'est arrêté à un mauvais moment pour vous puisque, au cours des 10 derniers matches, vous aviez toujours été titulaire.
"En raison d'un nez cassé et de blessures mineures, j'ai eu des difficultés à l'automne et je n'étais pas bien mentalement. De plus, il y a eu de nombreux changements d'entraîneur. A son arrivée, Frank Vercauteren avait une image différente de moi mais j'ai pu le convaincre de mes compétences."
Qu'est-ce que Vincent Kompany vous a appris?
"Vincent est une personne déterminée qui dit les choses sans détour, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. On joue plus vite en Belgique qu'en Autriche et ça m'a causé des problèmes. C'est pourquoi il n'arrêtait pas de dire: Peter, tu dois aller plus vite. Je joue également plus défensivement qu'à Sturm Graz. J'ai beaucoup appris, surtout balle au pied. Je joue plus vite, et mieux."
Comment avez-vous utilisé la pause forcée?
"Je suis rentré chez moi avec le dernier avion fin mars. Mon frère Robert (qui joue à Bochum, en D2 allemande, ndlr) est rentré aussi. Nous avons couru ensemble à Wels. J'ai tout fait pour rester en forme. J'ai aussi eu beaucoup de travail sur le côté car nous avons acheté une maison à Marchtrenk."