Voici pourquoi Gand et l'Antwerp ont refusé l'accord sur les droits TV

Les négociations pour le nouveau contrat médiatique ont échoué ce mercredi car Gand et l'Antwerp ont décidé de ne pas participer à la vente collective de leurs droits télévisuels. Les deux clubs l'ont fait pour des raisons différentes.

Le journaliste Peter Vandenbempt s'est expliqué pour Sporza. "Le président de Gand, Ivan De Witte, a toujours prôné la solidarité lorsqu'il était lui-même président de la Pro League. Je pense que De Witte a voulu envoyer un message à l'opérateur Telenet, qui est sponsor du club, du style on aura tout fait faire pencher la balance dans votre sens. Mais à un moment donné, il choisira la solidarité et mettra de l'eau dans son vin dans les prochains jours".

En ce qui concerne l'Antwerp, le matricule 1 n'est pas satisfait des répartitions, le G5 recevant beaucoup plus d'argent que les "petits clubs". "L'Antwerp a explosé ces dernières années mais elle a pour handicap d'avoir longtemps été en D2. Sur la base des critères sportifs, l'Antwerp fait toujours partie des petits clubs".

Les tentatives de compromis ont échoué jusqu'à présent. "Les grands clubs ont fait une proposition qui dit que, à partir de la deuxième année, le critère d'appartenance au G5 n'est plus déterminé sur la seule base des résultats sportifs, mais aussi pour 1/3 sur la base des chiffres d'audience et de la valeur commerciale, ce qui augmente sensiblement le score du club anversois", explique Vandenbempt. "C'était un geste pour l'Antwerp mais apparemment cela n'a pas été suffisant. L'Antwerp pense que l'écart avec le sommet ne fera que s'accroître. C'est un point de vue beaucoup plus rigide que celui de Gand. Je ne peux pas imaginer que l'Antwerp dise dans quelques jours : "D'accord, on va quand même se contenter de ça".