À Anderlecht, c'est clair, on avait besoin de liquidités cet hiver. Il a donc fallu faire des choix et vendre. Ce fut le cas avec Alexis Saelemaekers.
Un joueur assez ému au moment de quitter Bruxelles: "Pour le moment, je ne crois pas que je réalise encore entièrement. Anderlecht, je considérais ça comme une énorme partie de ma vie et ça m'a beaucoup touché de partir. Je pense qu'ils m'ont apporté beaucoup de choses et que c'est grâce à eux que j'ai pu en arriver là", a-t-il déclaré sur le plateau de "La Tribune".
Saelemaekers qui est revenu sur ses rapports avec Vincent Kompany: "Pour vous dire la vérité, quand j'ai été parler avec Vincent il me voyait en tant qu'ailier. Il trouvait que je n'avais pas les qualités pour être défenseur. Il disait que je devais jouer devant pour apporter de la fraîcheur."
De son côté, Hein Vanhaezebrouck, qui a lancé Saelemaekers, ne tarissait pas d'éloges: "C'est quelqu'un qui a les capacités pour être sélectionné pour l'équipe nationale. Je pense qu'il peut jouer en tant que back droit mais un back droit offensif alors. Il pourrait même jouer en tant que dix, c'est ce qu'il me demandait."
Au moment d'expliquer comment les choses se sont passées, Saelemaekers a dit: "Boban m'a appelé la veille en me disant qu'il avait absolument besoin de moi. Une fois que je suis arrivé sur place il m'a directement pris dans ses bras et Maldini aussi. On comprend alors qu'on arrive dans un club qui a confiance en toi."
Et Philippe Albert de conclure: "Ca me rappelle un souvenir d'il y a 26 ans. Quand Keagan m'a appelé j'ai cru que c'était une blague et le lendemain je signais à Newcastle."