"On y a pensé, mais la décision finale de la direction a été de ne pas prendre de risque", a expliqué au Nieuwsblad l'entraîneur de l'Antwerp Ladislau Bölöni, concernant la suspension de Wesley Hoedt.
Lundi, en effet, l'Union belge, pardon, la Belgian Football Association, a condamné le défenseur néerlandais à un match de suspension, contre Courtrai jeudi soir (20h45) en demi-finale aller (retour à Courtrai le 6 février) de la Coupe.
Un sérieux handicap qui aurait pu être évité en refusant la transaction du parquet fédéral.
"Trop risqué", selon Bölöni.
"Il y a des clubs qui ont beaucoup d'influence sur les instances, et d'autres qui en ont beaucoup moins. Or l'Antwerp fait précisément partie de cette dernière catégorie. On ne fait donc pas confiance à cette commission des litiges qui aurait même pu aggraver la sanction de Wesley".
Renvoyé au vestiaire en tout début de match (à la 7e minute, ndlr), dimanche au Cercle de Bruges (1-2), l'exclusion aurait pourtant aussi pu être jugée suffisante.
"On voit en effet des joueurs sortir de la séance avec une punition fortement revue à la baisse par rapport à la proposition initiale", admet Bölöni, "mais je vous répète qu'ils évoluent dans des clubs influents. Ce que l'Antwerp n'est pas, ou du moins pas encore..."