Anderlecht a fait sa révolution ce mardi en engageant Karel Van Eetvelt, le CEO de Febelfin, pour succéder à Jo Van Biesbroeck à partir du 1er avril.
"Quand Marc Coucke me l'a demandé, je n'aurais pas pu refuser", dit Van Eetvelt.
L'organigramme d'Anderlecht a subi plusieurs modifications au cours des derniers mois. Van Eetvelt (53) insiste: il s'occupera avant tout de l'extra-sportif. "Je serai le responsable de la gestion du club au quotidien", dit-il. "Je ne m'occuperai pas du tout du sportif car nous avons des personnes formidables à ce niveau. Je crois pleinement au projet de Vincent Kompany et nous devons lui permettre de le développer. Mon principal souci, c'est cette dette de 27 millions qu'il faut apurer le plus vite possible."
Van Eetvelt sera soutenu par Wouter Vandenhaute tandis que Patrick Lefevere et Philippe Close entrent au conseil d'administration. "Wouter connaît bien le monde du sport, c'est une plus-value pour Anderlecht", dit Van Eetvelt. "De plus, il est particulièrement fort lorsqu'il s'agit de planifier et il saura de quoi Anderlecht à besoin et à quel moment. Patrick Lefevere et Philippe Close sont des profils que nous n'avions pas encore. Patrick connaît beaucoup de monde dans le sport et il connaît le sport de haut niveau tandis que Philippe a des connexions politiques."
Michael Verschueren conserve son poste de directeur sportif.
Enfin, Van Eetvelt a parlé brièvement de ses ambitions politiques. Voici peu, il a failli créer son propre parti mais il s'est ravisé. "Quand Marc Coucke m'a appelé, le 2 janvier, je ne pouvais pas refuser. J'ai parlé de mes projets après cela mais c'est parce que les interviews avaient été réalisées avant. Maintenant, il n'est plus question de cela.