Lors du stage en Espagne, Anderlecht a instauré
le huis clos perpétuel pour mieux travailler et laisser les énergies négatives au pas de la porte. Aucune image du team-building du jeudi après-midi n'a été publiée.
"La seule fois où j’avais voulu rendre public un team-building, il y a quelques années, les médias nous ont ridiculisés. Si on sort de telles activités de leur contexte pour les tourner en dérision, autant ne pas les partager", a rétorqué Frank Vercauteren dans L'Avenir, qui a rappelé qu'en 2005 à La Manga, les joueurs avaient dû cuire des œufs sur une pierre, réparer des pneus crevés et fabriquer des Totems sous la conduite du psychologue Johan Desmadryl.
"Il faut un dialogue avec les médias et les supporters mais il faut aussi comprendre qu’à certains moments, nous devons fermer les portes pour mieux travailler. Certaines choses ne doivent pas être vues. Ou alors, autant envoyer nous-mêmes des vidéos de nos séances d’entraînement au Club Bruges pour qu’il sache comment on prépare le prochain duel."
Het Laatste Nieuws a fait le parallèle avec le Club Bruges. "Chacun a sa façon de faire. Si c’est pour le bien du club, en tant que supporter, tu dois accepter que tout ne soit pas public. Notre approche n’a absolument rien à voir avec les résultats. Et nous ne faisons pas cela pour ennuyer les gens. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Nous sommes juste professionnels. Tu ne peux pas entrer au Real non plus."