Après une semaine de stage, Belhocine évoque le mercato et les ambitions du RCSC

Après une semaine de stage, Karim Belhocine peut tirer les premiers enseignements de son groupe. Il a accordé un long entretien au quotidien Le Soir.

"Le stage avait même un but plus large que ça. On devait d’abord apprendre à se connaître avec le groupe. On a appris à découvrir les personnes et à travailler ensemble. Le but de ce stage était aussi de proposer les choses qu’on veut mettre en place et voir un peu l’état d’esprit de chacun. C’est vraiment un bon groupe, qui vit bien et qui est travailleur. Puis il est clair aussi que pour nous, le staff, c’était le moment de regarder ceux qui pouvaient nous apporter quelque chose et ceux qui devront peut-être aller chercher du temps de jeu ailleurs. On a fait une revue d’effectif, on a beaucoup de bonnes surprises". Quels postes le club doit-il couvrir à tout prix ? "Je dois encore en discuter avec M. Bayat et la direction mais il est clair qu’il manque un défenseur central droitier. Puis il y a d’autres positions où il faut également se renforcer pour pouvoir être compétitif.

A deux semaines de la reprise, le Sporting n'a pas encore enregistré la moindre arrivée. "Je n’ai pas peur mais c’est vrai, le championnat approche, des joueurs vont arriver et d’autres partir. On n’aura pas 2-3-4 semaines pour travailler avec les joueurs qui arrivent, c’est un fait. Cela fait partie des nouvelles choses qu’un entraîneur doit prendre en compte. Mais cela ne vaut pas que pour Charleroi. Dire que cela me fait peur : non. Mais dire que je pousse pour qu’ils viennent le plus vite possible : oui.

Belhocine a ensuite évoqué les objectifs du club. "On a discuté, M. Bayat et moi, de ce qu’on voulait. Un gestionnaire de club doit bien sûr définir des objectifs. En tant qu’entraîneur, j’en ai aussi et je suis ambitieux, mais je ne veux pas me projeter avant le début du championnat. Ceux qui vous aiment bien diront que c’est de l’humilité, ceux qui ne vous aiment pas diront que c’est un manque d’ambition. J’aime faire les choses pendant, pas avant et encore moins après en trouvant des excuses.