Les négociations sont déjà bien avancées: Ostende est sur le point de signer un accord avec une société d'investissement japonaise qui lui rapportera 3 millions par an pendant trois ans et dix à douze millions pour le rachat de 49 % des parts.
C'est Robert Maes, un Belge établi à Tokyo, qui a mis Patrick Orlans en contact avec cette firme dont le nom n'est pas connu. Mais selon Maes, il reste un problème diplomatique à régler: cela fait des mois que 'ambassade de Belgique détient ses chiens et refuse de les lui rendre. "Tant que ce ne sera pas le cas, je n'investirai pas d'argent japonais en Belgique", dit-il dans Het Laatste Nieuws.
A Ostende, la version est un peu différente: selon le président Dierckens, qui vient de procéder à une augmentation de capital de trois millions d'euros, le club n'est pas à vendre, même pas partiellement. La preuve en est qu'il vient de racheter 5 % des parts à Bart Versluys et en possède à présent 97 %, les 3 % restants étant dans les mains du vice-président, Gino Vanderhaegen.
Pour lui comme pour Orlans, il s'agit de sponsoring. Ils contestent aussi les montants cités par Maes et affirment que, tant que le club est sain financièrement, il n'est pas question de vendre. En attendant, c'est Diaz, la firme de décoration de Dierckens, qui figurera sur les maillots.
Pour rappel, en novembre 2017, des Japonais étaient aussi arrivés à St-Trond par la petite porte: ils n'avaient racheté que 20 % des parts. Aujourd'hui, ce sont eux qui dirigent le club.