Ca fait un bout de temps que le foot italien ne parvient plus à rivaliser avec les grands clubs européens. Seule la Juventus fait de la résistance et l'arrivée de Cristiano Ronaldo démontre qu'elle a du potentiel. Mais les choses pourraient changer.
A partir du 29 juin, les nouveaux résidents italiens bénéficieront d'un système fiscal très avantageux. Ceux qui n'ont pas vécu en Italie au cours des deux dernières années ne payeront plus que 30 % d'impôts à condition d'y rester au moins deux ans. La charge des clubs va ainsi passer de 1,7 à 1,15 million d'euros par million versé aux joueurs.
La situtation diffère selon les régions: dans les parties les moins industrialisées, l'impôt ne sera que de 10 % pendant 5 ans. Ce qui va faire les affaires d'un club comme Naples.
Enfin, depuis 2017 déjà, ceux qui n'ont pas vécu en Italie pendant 9 des 10 dernières années ne payent que 100.000 euros d'impôts sur leurs revenus à l'étranger (sponsoring ou immobilier).
Cette nouvelle donne fait surtout peur aux Espagnols, où les joueurs vont payer 51 % d'impôts.
Un exemple: João Felix a signé pour cinq ans à l'Atlético Madrid. Charges comprises, le club va devoir lui payer 57,5 millions d'euros. Pour le même salaire (6 millions net par an), la Juventus n'aurait payé que 35 millions et Naples 32,5 millions.