La première saison de Marc Coucke à Anderlecht a été un fiasco. Le président compte sur Vincent Kompany pour redresser la situation.
"C'est un problème car la montagne de dettes n'a fait qu'augmenter sous Coucke. Au moment de la vente, Anderlecht était évalué entre 100 et 105 millions. Si quelqu'un veut acheter le club maintenant, il doit mettre au moins 115 millions sur la table pour couvrir tous les coûts. Il n'y a pas de capital de joueurs, le stade est vétuste et, tout comme le centre d'entraînement, il est situé sur un terrain qui n'appartient pas au club", a expliqué un initié au
De Morgen. "Qu'est-ce que tu fais alors? Une autre augmentation de capital n'est pas possible. On réduit donc les coûts. Ou on met Anderlecht sur le marché."
"Coucke a dans sa tête un scénario de sortie, comme n'importe quel entrepreneur expérimenté. Kompany et le City Football Group sont à l'affût. Ils amènent déjà un entraîneur sur le terrain de City, et le fils de Frank Arnesen, le directeur sportif d'Anderlecht, est scout. Est-il fou de penser qu'il essaie déjà de resserrer les liens avec les cheikhs? City participe à divers clubs dans le monde entier. D'ailleurs, Verschueren rêve depuis longtemps de beaucoup d'argent du Moyen-Orient."
Pour Coucke c'est insensé. "C'est trop fou. La différence entre Alychlo (la société d'investissement familiale de Coucke) et d'autres sociétés d'investissement est précisément que nous ne cherchons pas à sortir. Anderlecht n'est pas une histoire financière pour moi. Mon seul but est d'obtenir des titres et de créer une expérience. Pour y parvenir, je dois avoir un management fort, augmenter mes revenus, coopérer à l'international, investir dans l'académie, créer une communauté d'affaires.... Mais tout ça à des fins purement sportives."