En conférence de presse après le choc entre l'Antwerp et Charleroi, les journalistes n'ont pas tardé à interroger les deux entraîneurs sur leurs futurs respectifs. Ce qui a donné droit à une scène atypique.
Répondant à un journaliste flamand, Boloni a d'abord commenté : "On a une seule chose en main sur laquelle on peut se baser, c’est notre contrat", a-t-il répondu. Même question et même réponse poru Felice Mazzu. "Nous, on a qu’une seule chose, c’est le contrat sous la main (rire). On m’a vu à Genk? À l’époque, les journaux avaient aussi écrit qu’ils m’avaient vu à Bruges un jour où j’étais chez moi…".
Pour conclure, Böloni a pris la défense de Mazzù. «Si je peux me permettre, j’ai une petite histoire sur la Roumanie communiste. C’était une réunion avec les membres du Parti communiste. Le camarade en chef harangue la foule: dans la rue de Lénine, on a construit une crèche. Sur la Place de la révolution, on a une magnifique école maternelle! Les membres écoutent, puis un petit homme, au fond, prend la parole: «Camarade, moi je suis allé me promener sur la Place de la révolution et je n’ai pas vu d’école maternelle. Je suis passé dans la rue de Lénine, il n’y avait pas de crèche. Et là, le chef reprend: "Au lieu de te promener, lis les journaux!"