Le tribunal du commerce examine aujourd'hui l'action en référé intentée par le FC Malines à l'égard de l'Union belge de football, dont il estime qu'elle ne lui permet pas de se défendre dans l'affaire présumée de trucage de matches.
La justice est une affaire sérieuse mais le président du tribunal a de l'humour. S'attendant à de longs débat, il a ouvert la séance en demandant: "On aura fini avant la nuit ou je dois prendre mon sac de couchage?"
L'avocat du FC Malines estime que le coordinateur de l'enquête travaille en tant que réviseur pour Courtrai, qui est partie à la cause puisque, si Malines est puni, il pourrait prendre sa place en Coupe d'Europe. Il plaide également la faute de procédure, estimant que la procédure rapide ne doit pas être traitée par la chambre d'appel de la Commission des Litiges.
Ensuite, il estime que ce n'est pas le club qui doit être poursuivi mais éventuellement des individus. Enfin, il pense qu'il n'a pas eu accès à toutes les pièces du dossier pour pouvoir préparer convenablement sa défense et que 33 des 35 pièces du dossier ont été apportées par un juge d'instruction à qui l'affaire a ensuite été retirée.