Malines a annoncé samedi entamer une procédure en référé devant le tribunal civil pour tenter de prouver son innocence dans le dossier de falsification de la compétition en fin de saison dernière, alors qu'une instruction est ouverte à son encontre à l'Union belge de football.
Le club malinois craint de n'avoir pu se défendre suffisamment à l'issue des audiences tenues par la chambre d'appel de la Commission des litiges de l'Union belge. Raison pour laquelle le champion de division 1B et vainqueur de la Coupe de Belgique a décidé d'aller au civil.
Le FC Malines estime qu'il est poursuivi par les instances de l'Union belge sur base d'un "dossier incomplet et non-objectif où aucune enquête n'a été menée sur le rôle même du club", peut-on lire sur le site du club malinois. "Le FC Malines émet de sérieuses objections sur la manière dont les instances de l'Union belge mènent les poursuites", ajoutent les avocats du club malinois.
"Le FC Malines a déposé ses arguments le 30 avril devant la chambre d'appel de la Commission des litiges, mais a du constater que les instances de l'Union belge les ont ignorés dans leur entièreté et ont imposé à Malines des délais totalement déraisonnables et sans permettre l'accès au dossier. C'est grave. Le club veillera à ce que toutes les procédures soient correctes, transparentes et menées dans les respects de la défense de toutes les parties".
Le FC Malines maintient une fois de plus que le club n'a jamais collaboré à une quelconque tentative de falsification de la compétition ni à aucune autre pratique illégale. Le club tient à pouvoir se défendre de manière ordonnée.
Malines s'engage ainsi dans un bras de fer avec l'Union belge. Le règlement interne de la Pro League prévoit en effet qu'un club sanctionné ne peut pas recourir aux tribunaux civils sous peine d'exclusion.