Le FC Bruges affronte Anderlecht dimanche à 18 heures. En principe, un tel topper en playoffs aurait fait la une de l'actualité pendant toute la semaine. Ici, on en parle à peine. En grande partie par que le Sporting n'est nulle part. Et aussi un peu parce que Bruges semble déjà condamné à la deuxième place.
"La deuxième place, c'est quoi ça?", réagit Ivan Leko. "C'est champion ou rien. Et il n'y aura pas d'excuse. Avant le match à l'Antwerp, nous savions qu'un écart de six ou sept points serait pratiquement fatal mais tout est possible, à condition de réagir."
Et à condition que Genk perde des plumes. "Oui mais nous ne devons pas penser à ça. Essayons d'abord de gagner. Si un match contre Anderlecht ne motive pas les joueurs, je ne sais pas ce qu'il leur faut. Nos trois premiers matches de playoffs ont été sensationnels. Avec de l'intensité, de la puissance, de l'énergie et de la grinta. C'est comme ça qu'il faut jouer. Après, c'était trop plat. Je ne parle même pas du VAR car avant de critiquer les autres, nous devons nous regarder en face."
Anderlecht est-il l'adversaire idéal pour reprendre confiance? "Le Sporting n'est pas aussi mauvais que les résultats le laissent penser. Trebel, Kums et Bolasie ont quand même du talent. Et Verschaeren, Amuzu ou Saelemaekers vont vouloir se montrer. Encore une fois: pour gagner ce genre de match et encore rêver du titre, on doit revoir le vrai Bruges."