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À Anderlecht, la colère grondait depuis longtemps. Et les supporters ont finalement profité du clasico de ce vendredi pour la laisser éclater.
Concernant l'arrêt prématuré de la rencontre, Michael Verschueren avait senti arriver la chose dès la première interruption et il avait d'ailleurs fait part de son inquiétude à ce moment à la direction liégeoise.
Une situation que regrette amèrement Alexandre Gorsjean: "Le règlement leur donne trop de pouvoir, car ils peuvent interrompre, ou arrêter un match, et cela pénalise les autres supporters, qui étaient venus pour faire la fête" explique-t-il.
Un règlement voté après les incidents survenus après un Charleroi-Standard qui avait mal tourné. "Je ne discute pas la mise en place d’un règlement, mais j’en déplore le résultat. Il faudrait remédier à ce genre de souci, pour éviter que les supporters décident d’arrêter un match, selon qu’ils ont ou non un souci avec leur direction. Ce qui s’est passé ce soir, c’était presque prévisible. Les supporters ont montré qu’ils n’allaient pas en rester là, car même après le premier but annulé pour hors-jeu, ils ont continué à lancer des pétards et des projectiles", conclut Grosjean.
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