Malgré l’utilisation du VAR, les arbitres sont encore fortement critiqués en Pro League.
Le département arbitrage de l’Union belge de football (URBSFA) a tenu une séance d’information vendredi à Tubize dans l’optique des playoffs. Il y a eu une réunion à part pour les six clubs engagés dans les playoffs 1. Le patron des arbitres, Johan Verbist, a expressément exhorté les participants à respecter les décisions arbitrales.
Frank De Bleeckere, le coach des arbitres du top, a tenu à mettre les points sur les i en énumérant les principales lignes directrices définies lors d’une séance de l’UEFA à Belgrade il y a deux semaines. « Les décisions de l’arbitre ne sont plus prises sur la base de sentiments instinctifs. Bien que parfois l’interprétation soit encore nécessaire, nous suivons les critères imposés par l’UEFA et la FIFA. Parfois c’est difficile à voir, mais maintenant il y a le VAR et il obtient les mêmes critères », a expliqué De Bleeckere.
Lors de la séance d’information, l’URBSFA a approfondi les phases qui méritent ou non un carton rouge. Pour les coups de coudes, le principe général est qu’il doit y avoir une intensité élevée pour donner un carton rouge. « Il doit y avoir beaucoup de puissance derrière le mouvement du bras », a précisé De Bleeckere, qui a montré des images du carton rouge de l’attaquant du Club Bruges Wesley Moraes lors du match à Mouscron.
Il a également été expliqué quand un penalty devait être accordé pour une faute de main. La règle générale est que le bras doit être collé au corps, sinon la faute de main entraîne une sanction et donc un coup de pied de réparation. « Il n’y a plus d’interprétation possible. » Plus frappant encore : lorsqu’un joueur expédie le ballon sur son bras ou sa main, le jeu doit continuer comme d’habitude.
Parmi les présents, il y avait Ivan Leko et Ruud Vormer (Club Bruges), Laszlo Bölöni et Faris Haroun (Antwerp), Luka Elsner (Union), Paul Allaerts (Mouscron), Gunter Van Handenhoven (Anderlecht) et Pierre Locht et Sébastien Pocognoli (Standard).