Samedi, Genk a confirmé sa baisse de régime en ne prenant qu'un point à Charleroi (1-1). Les Brugeois s'en réjouissent, mais Dimitri De Condé tient à les remettre à leur place.
Auteur d'un décevant 2/9, Genk n'est pas au mieux. D'autant plus qu'Alejandro Pozuelo quittera le Racing juste avant les play-offs. Du côté brugeois, on se frotte les mains. Genk deviendrait-il nerveux ?
Dimitri De Condé a lancé une réponse cinglante à Bruges.
"C'est un phénomène typiquement belge de vouloir mettre les autres équipes sous pression via tous les canaux possibles. Ça se passe chez des équipes où les joueurs ne cessent de discuter de la première à la dernière minute, qui tentent de ralentir le rythme du mach et où les supporters en rajoutent une couche depuis les tribunes. Nous, on ne fait pas ça. On est arrivé là avec notre façon de jouer. Ce sera pour nous un défi les prochains mois de faire avec tous ces facteurs extérieurs. Mais ce sont ces équipes qui nous disent nerveux qui ont réalisé un 0 sur 6 face à Charleroi. Alors prendre un point, ce n'était pas si mauvais", a déclaré le directeur sportif de Genk dans Het Laatste Nieuws.
Dimitri De Condé n'en est pas resté là. Il a continué son attaque en règle envers les Blauw en Zwart : "C'est vrai qu'on n'a plus le même rendement, mais aucune équipe n'est meilleure, même si certaines aiment bien crier que c'est le cas. On ne l'a jamais fait et on ne le fera jamais, même quand on est trois fois meilleur que l'équipe derrière nous. La nervosité dans nos rangs n'est pas dûe au bon niveau des autres, c'est certain. Mais bien parce que ça tourne moins bien chez nous, avec des cadres qui sont moins en forme et la situation concernant Pozuelo n'a pas aidé. C'est pourquoi le retour de Berge sera si important. La concurrence essaye de nous mettre sous pression, mais le titre est plus une nécessité pour eux que pour nous. On le veut, mais ce n'est pas une obligation."
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