Le week-end dernier, la fédération a lancé une campagne contre l'homophobie. C'est ainsi que les capitaines ont été invités à porter un brassard aux couleurs arc-en-ciel, symbolisant la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT). Deux exceptions: Paul-José Mpoku et Jordan Botaka.
Selon La Meuse, Mpoku a directement tiqué lorsque le brassard lui a été présenté. '"On a mené ensemble une véritable réflexion, intellectuellement intéressante même si c’est très compliqué tant on se situe dans le domaine spirituel", a expliqué Alexandre Grosjean, le directeur général du Standard. "Polo voulait simplement que la diversité ne se limite pas à la cause homosexuelle mais qu’elle soit étendue à bien d’autres combats."
Le Standard n'a pas voulu donner le brassard à un Renaud Emond afin de ne pas faire passer Mpoku pour homophobe. Elle a donné raison à Mpoku et a étendu l’action à la diversité dans le sens le plus large possible: genre, culture, religion, couleur de peau. C'est ainsi que Mpoku a joué avec un brassard particulier sur lequel toutes les diversités étaient représentées: un morceau d’arc-en-ciel, la croix chrétienne, le croissant de l’Islam, l’étoile de David, une personne handicapée, un mal voyant et le slogan No to racism.
Le brassard a été soumis à l’approbation de Pierre François, le CEO de la Pro League. Dimanche, Botaka, le capitaine de Saint-Trond, a emprunter le brassard à son pote.