Pour Ricardo Sa Pinto, Merveille Bokadi était un titulaire indiscutable au milieu du terrain jusqu'à ce qu'il se blesse lors du Clasico en octobre 2017. Seize mois plus tard, le Standardman a fait sa réapparition en défense contre Anderlecht le 3 février, avec une bonne prestation à la clé.
"Il vous a surpris vous, pas nous. Il n’y avait pas de doute: il allait réussir en défense centrale", a lancé Paul-José Mpoku après le dernier Clasico. "Merveille ne parle pas beaucoup. C’est quelqu’un de très calme, qui montre très peu ses émotions. C’est même un peu compliqué de dire quand il est content, ou pas."
Sébastien Pocognoli l'a constaté. "Vers le mois d’octobre, il venait de revenir à l’entraînement et je lui ai fait une remarque sur une action. Il m’a regardé d’un air fâché. Il ne s’est rien passé de méchant mais normalement, c’est quelqu’un de très à l’écoute. Là, j’ai compris que sa situation commençait à lui peser. Ensuite, on a parlé et il m’a dit que ses blessures l’empêchaient de faire ce qu’il voulait", a raconté Pocognoli à Sport/FootMagazine.
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Peu avant le stage hivernal en Espagne, Pocognoli a pris Bokadi à part. "Il ne voyait plus le bout du tunnel. Il devait partir une semaine en Afrique pour se ressourcer. Je lui ai dit qu’à son retour, tout allait bien se passer. On a parlé pendant une heure et ça lui a fait du bien. C’est mon rôle et franchement, on l’a tous vu traverser cette longue route dans le désert, on avait mal pour lui."