Le Club Bruges affronte le Red Bull Salzbourg en seizièmes de finale aller (retour le 21 février) de l'Europa League de football, ce jeudi soir (21 heures) au Stade Jan Breydel. Ivan Leko est confiant malgré des performances en demi-teinte ces dernières semaines alors que Salzbourg est invaincu en 31 matches.
"OK nos derniers résultats laissent un peu à désirer", a admis Leko mercredi en conférence de presse. "Mais ce que je vois à l'entraînement est par contre très rassurant. En match c'était d'ailleurs également assez convaincant, même si le marquoir ne le confirmait pas. Mon équipe n'a pas été bien payée de ses efforts, et il serait donc hors de propos de parler de crise. Mais c'est vrai qu'il est temps de marquer des points..."
"Ne croyez pas que je cherche à échapper à mes responsabilités", a poursuivi Leko. "Quand on ne gagne pas, c'est au moins en grande partie de ma faute. Parce qu'il y a toujours moyen de faire mieux. Ce qui vaut aussi pour mes adjoints, les joueurs, et même les supporters. L'important c'est qu'il faut toujours croire qu'on est sur le bon chemin. Ce qui est à 100 % mon cas..."
Le Red Bull Salzbourg, demi-finaliste la saison dernière, a rendu une copie parfaite en phase de poules: 18 points sur 18 ! "Un bilan fantastique", souligne Leko, qui n'a pas eu l'occasion de visionner cet adversaire, lequel ne s'est plus produit depuis la mi-décembre. "Mais je connais par coeur le dispositif auquel Marco Rose reste toujours fidèle", relate le coach brugeois. "Il aime jouer l'offensive et soigner le spectacle, un peu comme moi..."
Du "topper" contre Genk dimanche, Leko prétend ne pas du tout s'en soucier pour le moment.
"Non, je suis entièrement concentré sur l'Europe. Elle doit nous permettre d'encore améliorer notre image et celle du football belge sur le Continent, après notre bonne campagne en Ligue des Champions. Ce genre de match est de toute façon toujours très important pour un club de notre standing. On ne peut en aucun cas se permettre de le négliger, même sous prétexte qu'on joue contre Genk dimanche..." Enfin Leko déplore l'absence d'Arnaut Danjuma, "notre Neymar, ou notre Salah", toujours blessé. "Je ne vais pas me mettre à pleurer pour cela, mais c'est évident qu'il nous manque. On peut juste attendre et espérer son retour...", conclut-il.