Le Standard a voulu jouer un rôle de pionnier en proposant à l'UEFA un moyen de limiter le rôle des agents et des intermédiaires un an avant l'éclatement du scandale en octobre.
"Nous devons aller vers davantage de transparence dans les transactions. J’entends qu’un organisme tiers soit créé et puisse faire en sorte que toute transaction puisse être consultable par un tiers, que ce soit la TVA, le fisc, mais aussi l’autorité de football', a expliqué Bruno Venanzi. "Je suis partisan d’interdire les pourcentages à la revente pour les agents. Se renseigner sur un joueur et s’entendre dire qu’il faudra 5 % à la revente pour l’agent, je trouve cela néfaste pour les clubs. Pour le joueur, c’est différent car c’est sa carrière, son talent. Ensuite, les joueurs devraient rémunérer eux-mêmes les agents comme cela se fait dans d’autres sports et d’autres métiers comme le cinéma par exemple."
Beaucoup de dirigeants partagent l’idée et probablement Marc Coucke. Le président mauve a entre autres trouvé dans le contrat de Trebel une clause de vente trop basse. Cependant, selon Het Nieuwsblad, Coucke est tombé d'encore plus haut. Anderlecht a ainsi inclus un pourcentage de revente lors du prêt de Leya Iseka et Doumbia à Zulte Waregem. Très bizarre, car Anderlecht prêtait les joueurs et en était le propriétaire.
Le vote: Venanzi va-t-il recevoir le soutien de Coucke?