Marc Coucke avait sans doute imaginé autrement sa première année à la présidence d'Anderlecht. D'un point de vue sportif, des records négatifs ont été égalés et sur le plan de l'organisation, de nombreux pions ont été déplacés. Enfin, la vente du club n'aurait pas été tout à fait correcte.
Selon
Het Nieuwsblad, Coucke a pris des mesures contre les anciens propriétaires. L'homme d'affaires est d'avis que trop de cadavres sont sortis du placard. Ensuite, il attire l'attention sur les clauses de certains contrats de joueurs. Dans l'accord avec Adrien Trebel, par exemple, il y avait un montant de rachat de 6 millions d'euros. Coucke est d'avis que le Français vaut au moins 10 millions et il a donc été contraint de donner un nouveau contrat au milieu de terrain. Cela va bien sûr de pair avec une augmentation substantielle de salaire.
Coucke a envoyé une demande en dommages-intérêts aux anciens propriétaires, qui ont vendu plus d'un pour cent des actions. Il réclame à ce titre environ 2.500 euros par action vendue. Cela représente un total d'environ 4 millions. Au début, Coucke aurait voulu récupérer quelque 10 millions, mais cela ne s'est pas avéré légalement possible. L'argent serait en grande partie utilisé pour aider à boucher le trou de 45 millions de dettes.