Après sa sortie dans "La Tribune", Thomas Didillon sera certainement la cible du public de Sclessin dimanche lors du clasico. Une ambiance que Silvio Proto connaît bien.
"Pourvu que ça reste bon enfant car sa réplique était pleine d’humour et pas agressive", dit Proto dans L'Avenir. "La seule réponse qu’il devra apporter aux insultes et jets éventuels de projectiles sera de tout arrêter."
"À l’époque, cette ambiance me motivait encore plus et ne m’a jamais déstabilisé. J’espère que Didillon résistera à la pression. Je n’avais même pas le temps de penser au danger des fumigènes qu’on me lançait. Je n’ai jamais provoqué les supporters du Standard."
"Le seul tort que j’ai eu est d’avoir parfois répondu aux provocations. Mon meilleur souvenir? En 2011-12, lorsqu’après avoir été sifflé et insulté durant 90 minutes, le coach du Standard m’a désigné homme du match."