Un pilier du RSCA défend HVH:"Sur ce point, il est le meilleur T1 que j'ai vu"

Hein Vanhaezebrouck est clairement dans les cordes mais il peut toujours compter sur le soutien de plusieurs joueurs, parmi lesquels le gardien Thomas Didillon qui s'est exprimé pour la Dernière/Heure.

"On est déçu. C’était le match qu’il fallait gagner pour tenter de passer l’hiver en Europe. À dix contre onze, on a le cœur pour les mettre en danger. On a eu quelques situations où on a été un peu dangereux. C’est insuffisant. Ils se sont bien projetés en contre. Je ne sais pas s’ils nous sont supérieurs mais la vérité du match est qu’ils ont gagné. On n’a pas su se mettre au niveau en termes d’agressivité. Il faut plus d’impact."

Didillon a ensuite commenté les erreurs individuelles. "On se tire une balle dans le pied. On ne tient pas le match plus de 30 minutes. Chacun doit se remettre en question et se mettre au service du collectif. Si tu es obligé de faire faute près de tes 16 mètres sur un coup d’envoi, c’est qu’il y a des manques. C’est une question de concentration. C’est être prêt et vouloir aller de l’avant. Les erreurs individuelles plombent le résultat. On parle de manque de qualité mais a-t-on besoin d’être le meilleur joueur au monde pour être concentré ou tenir un marquage… Si tu prends une rouge et un penalty d’entrée de jeu, même le meilleur coach du monde n’est pas sur le terrain pour faire la différence."

Un coach qu'il défend bec et ongles. "Le coach met beaucoup de choses en place mais les faits de matches font qu’on ne peut pas l’appliquer. Ça ne se passe pas comme on le veut. On a des situations… mais qui ne se concrétisent pas. À chaque fois on a la bonne manière pour venir mais ça ne fonctionne pas. C’est le meilleur entraîneur que j’ai jamais vu au niveau tactique. Au quotidien, il met des choses en place, il active tous les leviers qu’il peut pour nous faire évoluer. Après, je comprends les supporters qui râlent car les résultats ne suivent pas. Est-on derrière le coach ? Bien sûr. Il est le seul à pouvoir nous aider. C’est trop facile de dire que c’est le coach et ne pointer que lui."