Alors que de nombreux entraîneurs font tourner en Coupe d'Europe parce qu'ils donnent la priorité au championnat, Karim Belhocine avait choisi d'aligner le même onze contre le Partizan que contre le Beerschot. Même Guillaume Gillet n'avait pas trouvé grâce à ses yeux et il n'a effectué ses remplacements que dans les prolongations.
Dimanche, à Mouscron, Charleroi tentera d'aligner une septième victoire consécutive en championnat et il y a de fortes chances que Belhocine ne change à nouveau rien ou pas grand-chose, d'autant qu'il n'y a pas de blessé.
"Physiologiquement, trois jours entre deux matches, c’est le minimum nécessaire", dit-il. "Je pense que la qualification et le mental peuvent compenser une certaine fatigue physique. Ok, il y a trois jours entre les deux matches mais entretemps, on ne s’entraînera pas pour récupérer l’énergie pour dimanche et être prêt."
Belhocine a expliqué pourquoi il a attendu 108 minutes pour effectuer son premier remplacement face au Partizan: il ne voulait pas déséquilibrer l'équipe. "Ce n'est pas que je sois pour ou contre la rotation: j’aligne les onze joueurs que j’estime être les plus forts pour chacun de nos matches", dit-il.
A noter que Lech Poznan, qui se déplace au Mambour jeudi, a obtenu de la fédération polonaise de ne pas jouer ce week-end.