Anderlecht croit en ses jeunes mais Antoine Colassin et Francis Amuzu ne font plus partie de la sélection. Avant eux, c'est Albert Sambi Lokonga qui a dû ronger son frein.
Le médian verviétois a retrouvé sa place face au Cercle mais il a traversé des mois difficiles. Alexis Saelemaekers a une explication à cela.
Ce n'est pas évident pour lui. Albert le sait, je suis passé par où il en est aujourd'hui. Il doit continuer de bosser. Notre séparation, ça a été comme une rupture amicale pour nous deux. Ça peut paraître bête, mais ça a été dur à vivre. Surtout pour lui, qui restait à quai alors que je partais."
"Aujourd'hui, il me dit que dans le vestiaire, il est tout seul, qu'il ne parle plus avec personne, que c'est compliqué... Évidemment, ça ne l'aide pas, mais c'est la vie, c'est un passage. Sa chance, il sait qu'il la recevra encore et qu'il devra la saisir à ce moment-là. De toute façon, ce n'est pas nouveau : quand un club tourne moins bien, ça se ressent dans les prestations individuelles de chacun."
"On perd tous un peu de nos qualités dans ces cas-là. Sambi et Yari connaissent ça actuellement. Ce que fait le coach Kompany en les mettant sur le banc, c'est pour les faire réagir."