Depuis l'arrivée de Vincent Kompany, Anderlecht pratique un football plus agréable à suivre mais pas forcément plus efficace. Reste à voir si cette façon d'évoluer cadre avec le noyau à disposition.
"Elle l’est sans doute davantage cette année car les joueurs ont eu le temps de s’adapter. Mais les Mauves restent beaucoup trop peu dangereux dans le dernier tiers du terrain. J’espère que les 6-1 et 7-0 de mars dernier, lors des journées portes ouvertes contre Eupen et Zulte-Waregem, ne les ont pas aveuglés", a prévenu Ariel Jacobs, l'ex-coach mauve, dans La Meuse.
"Cela dit, je pense que dès que le championnat commencera, le réalisme préconisé par Frank Vercauteren sera vite de mise si nécessaire. Le tiki-taka c’est bien joli, mais si c’est pour se mettre en difficulté dans son propre rectangle, ça devient caricatural et ça frise le ridicule. Un jeu plus direct et plus varié, avec des changements de rythme, ne ferait pas de tort au Sporting."
"Depuis plusieurs mois, l’adversaire sait qu’il est tranquille quand il bloque Doku et Amuzu ou qu’il empêche les relances dans l’axe. Surtout en l’absence de Kompany, l’un des rares à pouvoir sauter les lignes avec ses transversales. Ce n’est pas Tau ou un autre qui, à lui seul, résoudrait tous les problèmes."
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