Transfert-surprise la semaine dernière à Anderlecht avec l'arrivée de Dylan Lambrecth en provenance du FC Liège. Sauf que... Officiellement, Anderlecht n'a toujours pas trouvé d'accord avec le club de D2 amateur, qui entend bien faire respecter ses droits dans cette histoire.
Car selon nos informations, le Sporting serait juste prêt à payer... trois semaines de préavis, soit 1.500 euros. Ce qui lui assure pratiquement de faire une plus-value.
Plus encore que le fait qu'Anderlecht transfère un joueur de D2 amateur tout en reconnaissant qu'il ne le fera sans doute jamais jouer et qu'il le prêtera à un club de D1B, c'est la façon dont ce transfert s'est opéré qui interpelle.
Habituellement, les scouts des clubs dénichent des talents et les présentent aux clubs. Ici, ça s'est passé différemment. Le joueur est représenté par Jacques Liechtenstein, un agent de joueurs bien implanté à Anderlecht puisqu'il est le beau-fils de Philippe Collin. Et c'est Herman Van Holsbeeck qui a prié un de ses scouts, Henrik Andersen, d'aller voir Lambrecth et d'établir un rapport.
On a compris la stratégie: le Sporting n'a rien à perdre tandis que Liechtenstein va valoriser son joueur en le négociant comme un élément appartenant à Anderlecht plutôt qu'au FC Liège, ce qui va automatiquement lui conférer une plus-value...
En attendant, Liège perd un joueur essentiel dans la lutte pour le titre. Il l'a d'ailleurs déjà perdu: depuis que son transfert a été annoncé, Lambrecth n'a plus joué à son meilleur niveau...
Pas sûr non plus qu'il réalise une bonne opération financière puisque, selon nos informations, il gagnerait 500 euros nets de plus par mois à Anderlecht qu'à Liège...
En attendant, Het Laatste Nieuws lui a rendu visite et a ramené cette interview: