Michel Preud'homme a donc décidé de quitter le petit banc du Standard. Pour quelques supporters, c'est un soulagemement. Pour la majorité d'entre eux, c'est un signe d'inquiétude.
Les proches de Preud'homme ont laissé entendre qu'il en avait marre des critiques mais pour Alex Teklak, la raison de son départ est ailleurs. "L’interview de Bruno Venanzi a laissé entendre que le Standard allait arborer un visage plus jeune, que la campagne de transfert serait moins onéreuse que la saison passée et que certains joueurs majeurs pourraient partir", dit le consultant de La Dernière Heures. "Si l’on compare cette situation avec la dernière saison de Preud’homme à Bruges, avec les poules de la Ligue des Champions et des investissements conséquents, c’est le jour et la nuit. Et ce n’est pas de nature à rassurer un entraîneur. Je pense que MPH a analysé les choses. Et qu’il se dit qu’il a tout à perdre en continuant une année de plus."
"Les critiques, ça fait partie du métier. Cela peut affecter, mais ça ne doit pas rendre malade non plus. Cela fait partie du football moderne, et en Belgique, les coaches sont plutôt bien lotis. Bien sûr, les critiques doivent être nuancées, car les analystes ne voient pas ce qu’il se passe la semaine et démolissent parfois un travail de longue haleine en une phrase. Mais la légitimité de la critique doit exister, pour apporter de la nuance."