Actuellement directeur sportif de l'Impact Montréal, Olivier Renard garde tout de même un oeil attentif sur le championnat belge. Pour Sudpresse, il a évoqué la situation de plusieurs clubs de notre championnat, et en particulier celle d'Anderlecht. Pour lui, le projet de Kompany est ambitieux, et ce n'est pas de la faute du Diable si le RSCA occupait la 8e position au classement à l'arrêt du championnat.
"Je regarde tous les championnats de toute façon, ça fait partie de mon travail de regarder beaucoup de matches. Bruges est l’équipe la plus stable de Belgique, Gand est club très sérieux et assez stable. Il ne faut pas oublier Genk aussi qui est très bon quand il s’agit d’aller chercher des jeunes. Par rapport à Bruges, quand tu parviens à être champion deux ou trois fois en quatre ans, ça te donne une certaine aisance financière grâce à la qualification en Ligue des champions. Et concernant Vincent Kompany, il se rend compte que ce n’est pas parce que tu es un grand nom dans le monde du football que tu vas directement réussir dans le coaching. Et ce n’est pas du tout une critique. L’identité footballistique qu’il est en train de mettre en place à Anderlecht, ce n’est pas évident et il était en train de réussir. Je ne sais pas s’il va se qualifier pour les Playoffs 1, mais il est en train de remonter petit à petit au classement alors que c’était très mal embarqué il y a quelques semaines. Il prend ses responsabilités dans la difficulté et il réalise quelque chose d’assez remarquable. C’est vrai qu’un club comme Anderlecht ne devrait jamais être à cette position, mais je ne crois pas que c’est la faute de Vincent Kompany. Il est train de reconstruire une identité dans ce club, ça ne se fait pas en deux mois. Ce ne sont pas des éloges gratuits, le challenge qui est le sien actuellement, c’est quelque chose de vraiment pas évident" a-t-il affirmé.