C'est ce mercredi que le Beerschot et OHL se réunissent afin de trouver une date pour jouer leur match retour de barrage pour la montée en D1A. Et ils ont intérêt à s'entendre, sans quoi c'est Westerlo qui mettra tout le monde d'accord.
Ils doivent non seulement trouver une date (avant le 7 août) mais aussi un endroit pour jouer. En Belgique, c'est interdit avant le 31 juillet. Il reste donc une semaine mais cela veut dire qu'entretemps, les règles concernant la distanciation sociale doivent avoir été assouplies, un bourgmestre doit marquer son accord pour que le match ait lieu sur son territoire et les clubs ne sauront que très tard s'ils jouent en D1A ou en D1B. La Pro League propose de jouer le match en Allemagne avant le 31 juillet. Mais cela pose des problèmes d'organisation et oblige les joueurs à respecter les règles en vigueur dans ce pays: sept jours de quarantaine et un testing avant le match.
Autre difficulté: les contrats prennent fin le 30 juin. Et à OHL, 14 des 25 joueurs sont en fin de contrat. Parmi eux: Henkinet (qui part au Standard), cinq défenseurs titulaires (Schuermans, Tshimanga, Duplus, Kotysch et Van den Bergh), Van Hyfte, Sowah, Hubert, Croizet, Aguémon et Perbet. Seront-ils encore motivés? Au Beerschot, seul Aloé et Seigers sont en fin de contrat.
Troisième problème: comment s'entraîner? En principe, après un arrêt aussi long, il faut six semaines pour arriver en forme. Les médecins craignent des blessures. Et les matches amicaux sont interdits.
Enfin, il est difficile d'engager des joueurs et des sponsors sans savoir dans quelle division on évoluera la saison suivante. Le Beerschot est habitué à cela. L'an dernier, à cause de l'affaire Malines, son sort n'a été réglé que très tard. A OHL, on prépare deux budgets...