Le Club Bruges est le seul membre du G5 à ne pas avoir demandé d'aide de ses joueurs et à ne mettre aucun de ses 125 collaborateurs au chômage technique. Pourtant les temps sont durs aussi pour le club le plus populaire à l'heure actuelle du pays: plus de rentrées et l'arrêt de la vente des abonnements bloquée à 8.000.
"Ecoutez, nous demandons toujours beaucoup à nos employés. À l'époque pré-coronavirus, nous leur demandions d'être les meilleurs de Belgique dans leur travail, de donner quelque chose en plus. Eh bien, en tant qu'entreprise, c'est notre principal devoir d'être là dans les moments difficiles et de rester une équipe", a précisé le Club au Het Laatste Nieuws. "Nous allons faire tout ce que nous pouvons et travailler dur pour continuer à payer tout le monde à cent pour cent aussi longtemps que possible."
Grâce au jackpot de la Ligue des Champions, Bruges dispose encore de réserves, mais prend quand même des précautions. Cette semaine, la direction s'est informée auprès de plusieurs clubs étrangers, dont l'Ajax, qu'il avait déjà contacté pour Razvan Marin, au sujet de leurs budgets pour la saison à venir. Cependant, ce n'est pas vraiment comparable. En Belgique, l'argent reçu par le droits télé ne représente que 30% du budget alors qu'à l'étranger, c'est plus de la moitié voire 70% dans certains cas. Les clubs belges sont donc très dépendants du sponsoring et de la vente de tickets.
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