"Continuer avec 16 clubs en D1A et 8 en D1B est impossible"

En théorie les choses ont toujours été très claires: 16 clubs en D1A, 8 en D1B, des play-offs  (I et II) et des play downs. C'est ce qui a été vendu à Eleven Sports.

Il y a bien le promu de D1 amateurs Deinze, qui va venir se joindre aux survivants (Westerlo, l'Union Saint-Gillloise et le finaliste battu, Oud Heverlee - Louvain ou le Beerschot, du moins si le match retour a lieu). Et éventuellement le RWDM, 6e en D1 amateurs, mais qui a la licence pro.

Alors que fait-on ?

Westerlo a balayé l'idée d'inclure des équipes U21 de D1A, en faisant remarquer sans doute à juste titre, que cela fausserait la compétition, comme le souligne son directeur général  Wim Van Hove, ce vendredi dans Het Nieuwsblad.

"Personne ne se déplacera au stade pour voir des équipes réserves", dit-il. "Mais le pire c'est que les grands clubs aligneront une très forte équipe ou une beaucoup moins forte, selon les circonstances. Ce qui va fausser la lutte pour la montée et la descente. Si vous me demandez la solution, je vous répondrai que nulle part ailleurs, une seule équipe de D2 monte à l'étage supérieur..."

Le directeur-général de l'Union Saint-Gilloise Philippe Bormans, est lui au coeur du débat, en tant que représentant de la D1B au sein du conseil d’administration de la Pro League, et membre du groupe de travail qui doit proposer les solutions pour l’arrêt de cette saison, et ses conséquences (descendant/montant(s); tickets européens; Coupe de Belgique).

Par conséquent la D1B "ne peut pas continuer comme ça", déclare-t-il sur le site lavenir.net.

Pourquoi ?
"Il y a d’abord les exigences de la licence qui sont importantes, alors que les clubs de D1B ont peu de revenus. Le plus grand souci est qu’il n’y a qu’un seul montant en D1A, ce qui limite les possibilités pour progresser, et provoque un essoufflement. Regardez où sont Lokeren, Tubize ou le Lierse";