Le Sporting d'Anderlecht a reçu un avis positif de la part de la commission des licences la semaine dernière mais cela ne veut pas dire que les Mauve et Blanc ont déjà leur licence. Le président Marc Coucke serait encore trop étroitement lié à son ancien club d'Ostende.
L'équipe côtière a encore beaucoup de dettes envers Coucke, de plus l'homme d'affaires possède toujours la tribune principale de la Versluys Arena. Pour résoudre ses problèmes financiers actuels, le KVO aimerait vendre le club (en grande partie) au groupe américain PMG. Mais cette société d'investissement n'a pas trouvé d'accord avec Coucke, ce qui a mis la vente en péril. Le président d'Ostende, Frank Dierckens, insiste donc sur le fait que Marc Coucke a toujours une grande influence sur l'avenir du club.
Et selon les règles définies, un membre du conseil d'administration n'est pas autorisé à exercer une influence significative dans deux clubs professionnels différents, ce qui semble être le cas actuellement. Plus tôt ce week-end, nous apprenions que le KVO envisageait d'attaquer Anderlecht en justice si aucun accord n'est trouvé entre Coucke et PMG au sujet de la reprise. Au début, cela semblait être un moyen de pression sur le président d'Anderlecht, mais selon la RTBF, la licence du RSCA pourrait effectivement être mise en péril.
Si la réglementation est suivie à la lettre, le radiodiffuseur public wallon est clair : "Dans les circonstances actuelles, aucune licence n'est possible pour Anderlecht", disent-ils. Coucke devra donc trouver une solution au conflit avec la KVO ou démontrer qu'il n'a pas d'influence significative sur l'équipe côtière. À la RTBF, ils rapportent d'ailleurs que les membres des conseils d'administration des autres clubs de JPL sont de plus en plus "irrités" par cette situation.
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