Guillaume Gillet n'a pas de chance. L'an dernier, il a raté la montée de peu avec Lens. Et cette saison, le coronavirus risque bien de chambouler la fin de saison. Mais il relativise. "Je pense d'abord à ceux qui souffrent et à ceux qui prennent des risques pour sauver des vies", dit-il dans Sudpresse.
A Lens, les entraînements se sont arrêtés en milieu de semaine dernière. "Il n’est pas évident de trouver ses marques. Pour la période de confinement, je suis rentré en Belgique avec mon épouse et nos deux enfants. Nous avons reçu un programme d’entraînement de la part du club et nous sommes suivis via internet et Whatsapp. Mais cela n’a évidemment rien à voir avec une préparation telle que nous la connaissons durant les trêves estivale ou hivernale. Disons qu’on fait ce qu’on peut, avec les moyens du bord. Il appartient à chacun de se montrer le plus professionnel possible pour avoir perdu le moins de condition lors de la reprise des entraînements. On tente de limiter la casse."
"Les deux premiers jours, c’était surtout une remise en route. J’ai dû faire 20 minutes à 12km/h et ensuite cinq accélérations d’une minute à 14 km/h. Avec, pour terminer, la traditionnelle séance d’abdos, de gainages et de renforcement. Si j’ai bien compris, il ne faut surtout pas fatiguer l’organisme à l’excès pour ne pas fragiliser notre système immunitaire. Vu que l’on peut être infecté par le Coronavirus sans le savoir, un effort trop intense pourrait mettre n’importe qui en danger. Même un sportif de haut niveau. Dès vendredi, nous avons reçu un nouveau message de notre coach physique nous demandant d’arrêter les intervalles et les accélérations pour privilégier l’endurance. Et encore, ça ne doit pas dépasser une heure, à maximum 80 % de VMA."