Si le Standard a été un des premiers clubs à mettre son staff et ses joueurs en chômage technique, c'est parce que ses finances ne sont pas spécialement brillantes. En plus, le club liégeois perd pas mal d'argent à cause de la crise du cornavirus.
Selon Sport/FootMagazine, le malaise financier est dû à l'augmentation de la masse salariale, qui est passée à 34,5 millions par an, soit une augmentation de 12 millions par rapport à il y a cinq ans. Mais, plus que le salaire, souvent réduit au maximum lors des négociations pour éviter de devoir reverser une trop grande partie du montant total aux caisses sociales qui gèrent la pension des footballeurs, ce sont les primes à la signature qui permettent aux joueurs de mieux gagner leur vie.
Au Standard, comme dans beaucoup de clubs, elles sont payées en deux tranches: en début de saison, puis en février. Cette saison, la deuxième tranche n’a donc pas encore été versée à de nombreux joueurs, qui commencent à s’en inquiéter. Jamais le club ne l’avait payée avec autant de retard. "Cela fait trois ou quatre semaines que la situation est grave. Je pense que le club n’a plus d’argent", ont regretté plusieurs joueurs liégeois.
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