Le président du Club Bruges, Bart Verhaegen, est un partisan acharné de la BeNeLeague. Il voit même qu'elle sera d'actualité dans trois ans au plus tard. La récente crise sanitaire a prouvé que tout n'était pas si simple que cela.
Hein Vanhaezebouck a eu l'attention attirée par les décisions des deux gouvernements, la Belgique ayant décrété le confinement bien avant les Pays-Bas, qui ont dû faire marche arrière. Bref, on aurait joué à Amsterdam mais pas à Bruxelles. L'ex-coach de Gand et d'Anderlecht a relevé d'autres soucis comme la répartition des places européennes, les mesures de soutien aux joueurs et aux clubs différentes, etc... Parmi ces arguments, il y a la langue.
"La différence de langue est également un problème. Nous parlons peut-être la même langue, mais n'oublions pas la Wallonie. Je ne plaide pas pour une séparation du pays, mais tant que la Wallonie fera partie de la Belgique, une BeNeLeague sera difficile", a argumenté Vanhaezebrouck dans Het Nieuwsblad. "Ou pensez-vous que le Standard et Charleroi aimeraient être les deux seuls clubs à jouer dans un pays étranger, dans un championnat où la langue officielle est le néerlandais?"
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