Le Beerschot, malgré une perte de 3,6 millions d'euros en une saison, se porte par comparaison beaucoup mieux que son adversaire en finale de la Proximus League (D1B).
Selon Het Nieuwsblad, en effet, Oud Heverlee - Louvain a perdu 10,2 millions au second semestre de 2018, et en aura perdu 7,9 de plus en 2020, Ã la date du 30 juin.
Le club considère toutefois que comparaison n'est pas raison.
Il souligne notamment qu'il avait très mal commencé l'année, sportivement parlant, alors que dans le même temps le Beerschot cartonnait.
OHL reconnaît cependant que, "comme beaucoup d'autres clubs", il dépend désormais totalement de son mécène thaïlandais King Power.
La "très souhaitable" montée en D1 ne serait cependant pas un must.
Il n'empêche, cette perte colossale résulte des investissements massifs consentis par le club et par son propriétaire thaïlandais, notamment en matière des salaires.
Sans compter l'indemnité de départ qui a permis le licenciement de l'ancien coach Nigel Pearson, aujourd'hui à Watford, en Premier League anglaise.
Les joueurs ont touché 5,3 millions d'euros en six mois, deux fois autant que ceux du Beerschot, mais aussi le double des rentrées d'argent (2,8 millions).
Or on se doute que ces énormes dépenses avaient pour but la montée en D1A.
Pour l'anecdote un dirigeant de l'Union rapportait récemment que le buteur d'OHL Thomas Henry (transféré de Tubize en janvier 2019) aurait été l'attaquant idéal pour remporter haut la main le championnat.
"Mais nous, on ne peut pas offrir les mêmes salaires qu'un club du play-off I", avait-il ajouté.
La vraie question c'est "combien de temps va encore patienter Aiyawatt Srivaddhanaprabha, le fils de Vichai, l'ex-propriétaire de Leicester tué dans l'accident d'hélicoptère, si son jouet OHL ne monte pas cette saison ?"
Et la réponse serait: "Au moins 24 mois..."