Arnaud Bodart a saisi à pleines mains l'occasion qui lui a été donnée de se faire un prénom. Le jeune gardien, 21 ans, n'a cessé de progresser à tel point que les supporters ont scandé son nom au coup de sifflet final à Genk et avant la reprise contre l’Antwerp.
"Des moments magiques. J'ai eu une grande chance: dès les premiers matches, les supporters ont décidé de me soutenir, quoi qu’il arrive. Lorsqu’on débute, surtout au poste de gardien, on n’a qu’une envie: continuer à les remercier", a reconnu Bodart dans La Meuse. "Le Standard est mon club, Liège est ma ville et j’ai toujours évolué ici. Au final, ils sont peut-être satisfaits de moi. Peut-être aussi, sans la moindre prétention, apprécient-ils ma personnalité. J’ai beaucoup d’échos."
"Les gens me conjurent de rester moi-même. Je n’ai pas peur qu’on me voie n’importe où. Il y a quelques jours, j’étais en train de laver ma voiture devant chez moi, lorsqu’un supporter m’a apostrophé.
-Qu’est-ce que tu fais là ? Ce n’est pas parce que je joue au foot et que je suis mis en avant que je ne suis pas une personne comme une autre. Je ne vais quand même pas m’inventer une vie."
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