Dortmund a battu le PSG grâce à un doublé d'Erling Braut Haaland. La performance du prodige norvégien (dix buts en sept matches) a évidemment été encensée dans toute l'Europe.
En France, la nouvelle vedette du BVB apparaît ainsi à la Une de L'Equipe, même si le titre s'adresse lui au club parisien: "Dos au mur". "Poussif et fébrile, le PSG, dans un système surprenant, a buté sur le Borussia Dortmund et son avant-centre prodige Erling Braut Haaland. Le match retour, le 11 mars, s’annonce compliqué."
Le Parisien affiche un Neymar désabusé. "Paris nous doit une revanche", titre le journal en allumant un peu tout le monde. "Il y a la part de responsabilité de Tuchel, principalement coupable d’avoir isolé Mbappé, ainsi que d’avoir titularisé Thiago Silva, hors du coup. Pour le reste, si Paris est passé à côté, il le doit aussi à ses joueurs."
En Allemagne, Sport Bild s'emballe pour "La folie Haaland: il a encore frappé", écrit sur son site le média, qui s’attarde aussi sur la petite prise de bec durant le match entre Tuchel et Neymar. Kicker salue pour sa part "La nouvelle grande performance d'Haaland", mais s'interroge aussi sur "les surprenants ajustements de Tuchel", après l'étonnante défense à trois (ou à cinq) alignée par le PSG au Signal Iduna Park. Le généraliste Die Welt est sur la même longueur d'onde: "Can et Haaland ont élevé le BVB à un niveau supérieur" avec un article forcément élogieux pour le Norvégien. "Il a tout pour devenir un très grand buteur: la force, la vitesse, l'obsession."
En Espagne, la presse catalane s'intéresse principalement au scandale interne au Barça, mais Sport fait tout de même un petit appel en Une sur la rencontre. En y mettant une tête blonde, sans surprise. "Haaland se charge d'un mauvais PSG". Pareil pour Marca du côté de Madrid, qui considère que "Haaland a mangé Neymar et Mbappé".
En Angleterre, "L'ado Haaland" (BBC) est là encore à l'honneur, avec un Guardian qui se lance dans une douloureuse comparaison pour le clan parisien: "Personne dans la galaxie des stars du PSG ne peut éclipser le nouveau chouchou de Dortmund, dans une saison où il plie la Ligue des champions à sa guise."
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